Le 3 avril 2017, devant plus de 30 personnes, Leyla-Claire Rabih a raconté son « voyage » en Grèce au printemps 2016. Elle y a découvert les conditions de vie difficiles des réfugiés syriens, en attente de visa pour un pays européen.
Elle y a constaté le solidarité des Grecs et de leurs ONG, souvent plus efficaces que les grandes ONG. Elle a participé au tri des vêtements et au travail dans des cuisines sommaires.
Leyla-Claire était accompagnée de Chadi, réfugié syrien, ou plutôt réfugié palestinien précédemment réfugié en Syrie. Chadi, ingénieur en informatique, a raconté son parcours. Un parcours compliqué quand, par exemple, il fallait en Grèce déposer sa candidature sur internet en vue d’une « relocalisation » dans un pays européen et que l’accès à internet était limité à 2 heures par jour, 3 jours par semaine, pour un camp de 15 000 personnes. Et quand il fallait ensuite descendre de Thessalonique à Athènes pour un rendez-vous à l’ambassade du pays demandé.
Au-delà des difficultés des demandeurs d’asile syriens, Chadi nous a fait découvrir les difficultés particulières des Palestiniens. En France, il est considéré comme apatride.