Le Cercle des Lecteurs de la Maison de la Méditerranée a fêté ses 10 ans d’existence en 2014. Monique Fleith qui l’a créé et animé jusque là en transmet la responsabilité à Marie-France Bossuat. Deux raisons pour dresser un bilan.
Qu’est ce que le Cercle des Lecteurs ? « C’est une activité de la Maison de la Méditerranée qui poursuit dans le domaine de la littérature, les mêmes buts que l’association : mieux connaître les cultures, les enjeux géopolitiques, les peuples afin de les faire dialoguer. Cela à travers les œuvres littéraires de ces pays »
Après avoir cherché sa formule, le Cercle des Lecteurs a fonctionné régulièrement, 3 ou 4 fois par an, avec une participation qui a été de 5 à 23 personnes. Elle s’est stabilisée autour de 10 à 15. Les romans choisis ont été divers, classiques et récents. Ils ont permis des échanges fructueux. Presque tous les pays du bassin méditerranéen ont été abordés.
Quelques titres entre 2012 et 2013 :
La langue maternelle de Vassilikis Alexakis (Grèce)
Badawi de Mohed Altrad (Syrie)
Le jardinier de Sarajevo de Miljenko Jergovic (Croatie)
Le crayon du charpentier de Manuel Rivas (Espagne)
La séance de juin2012 a été consacrée à la lecture de textes algériens contemporains
Depuis 2 ans, une séance supplémentaire est consacrée à la lecture d’extraits de nouvelles. En guise de conclusion : le Cercle des Lecteurs rassemble des personnes curieuses, ouvertes et fidèles. Mais ce n’est pas un cercle fermé, on souhaite qu’il s’agrandisse.
Auparavant :
le Cercle des lecteurs de la Maison de la Méditerranée a obtenu le label « 2008, Année européenne du dialogue interculturel »pour sa rencontre autour de Méral Gurer, auteure turque et dijonnaise d’un recueil de nouvelles » Blessures « (éd. ThoT, Grenoble) .
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Méral Gurer nous a parlé de la langue turque, de son parcours personnel, de ses écrits et de ses projets.
Quelques livres et écrivains qui ont déjà été présentés par ceux et celles de la Maison de la Méditerranée qui ont pris plaisir à les lire :
Tahar Djaout, Les chercheurs d’os, présenté par Madjid
Zahia Rahmani, France, récit d’une enfance; présenté par Jean-Louis et Brigitte
Nina Nouraoui, Sauvage, présenté par Jean-Pierre
Maïssa Bey, Nouvelles d’Algérie, présenté par Pierre
Jean-Claude Izzo , Total Kheops
- Leïla Sebbar, Aflou, Djebel Amour »
- Erri de Luca, MONTEDIDIO
- Velibor Colic, Jésus et Tito, édition Gaïa,
- Albert Camus, Le premier homme (Algérie)
- Naguib Mahfouz, Miramar (Egypte)
- Albert Memmi,La statue de sel (Tunisie)
- Driss Chraïbi , Le passé simple, (Maroc)
- KATEB Yacine, 20 ans après !
- Milena Agus, Mal de pierre, (Sardaigne, l’Italie à Dijon)
- Elif Shafak : La bâtarde d’Istamboul
- Boualem Sansal Le Village de l’Allemand,
- Blessures (nouvelles, éd. ThoT, Grenoble) de Méral Gurer, auteure turque et dijonnaise
- Amos Oz, Une panthère dans la cave
- Amin Maalouf,Les identités meurtrières,
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Mahmoud Darwich,poésies de Palestine et d’Israël
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Le Fou de Leïla et quelquesœuvres françaises que ce poeme a inspiré
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La poésie arabeSlimane Azem, lu et traduit par Jasmine
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L’enfant fou de l’arbre creux, de Boualem Sansal,
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Le fleuve détourné, de Rachid Mimouni,
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Les hirondelles de Kaboul, de Yasmina Khadra
- l’oeuvre de Mouloud Feraoun
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L’émigration kabyle en France : une chance pour la culture bérbère ?, deNadia Belaïdi
- Mamoun ou l’ébauche d’un idéal , roman de Chukri Khodja,1928 présenté par Tassadit
- Paris-Athènes de Vassilis Alexakis, ses allers et retours entre la langue française et la langue grecque) présenté par Monique
- L’Immeuble Yacoubian de Alaa el Aswany (Chronique insolente de la ville du Caire aujourd’hui) présenté par Anissa.
- La Maison au Bord des Larmes, de Vénus Khoury-Ghata, ( Babel), par Isabelle
- Mon Maître, Mon Amour de Hoda Barakat (Actes Sud)
- Le gône du Chaâba, d’Azouz Begag présenté par Saïda et Tassadit (la vie d’un enfant dans un bidonville de Lyon, qui nous a donné l’occasion de parler de ce type d’habitat qu’a aussi connu Dijon )
- Jules Roy à l’écoute d’Alger par Jean-Louis Roy
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