« Le jour où les blessures franco-algériennes seront apaisées, on le devra à des hommes comme Henri Teissier ». Cette phrase terminait l’éditorial d’un grand quotidien français le 2 décembre 2020, lendemain de son décès.
Henri Teissier a été évêque d’Oran puis d’Alger, de 1972 à 2008. Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, il a fait le choix de rester dans ce pays ; il a pris la nationalité algérienne.
Il se situait sur le terrain de l’amitié entre chrétiens et musulmans.
Il a vécu la décennie noire. « Il n’y avait que quelques dizaines de chrétiens qui étaient menacés, il y avait 30 millions d’Algériens qui étaient menacés, disait-il ». Ou encore : « On n’abandonne pas des amis au moment où eux-mêmes se trouvent menacés ».