Nous avons appris la mort de Rachid Oujdi, des suites d’un infarctus, le 30 décembre 2018. Il avait 51 ans.
Dijon a fait connaissance avec Rachid Oujdi en novembre 2016, lorsqu’il est venu, dans la cadre de la Semaine de Solidarité Internationale, animer un débat sur son film « J’ai marché jusqu’à vous ; récits d’une jeunesse exilée ». Ce film aborde le sujet de l’arrivée en France des mineurs isolés étrangers.
Puis, le 8 décembre 2017, dans le cadre des Nuits d’Orient, la Maison de la Méditerranée l’a invité, en partenariat avec la MJC des Grésilles, pour la présentation de son film « Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés ». 110 personnes étaient présentes, au Théâtre des Grésilles, pour mieux comprendre la situation de ces travailleurs maghrébins que la vie a amenés à passer leur retraite en France, loin de leur famille.
Le même jour, il avait discuté de ce film, en toute simplicité, avec un petit groupe à l’Atelier Boutaric.
Rachid Oujdi était un grand humaniste. Il a su utiliser son art, le cinéma, pour faire découvrir des situations difficiles et injustes. Et c’est toujours avec une grande gentillesse qu’il s’est déplacé à Dijon.